Ajemaa (pâturage collectif)
L'élevage de chèvres et de brebis était une activité complémentaire à l'agriculture de campagne. Au village Lemroudj, presque toutes les familles possédaient chacune au moins une chèvre ou une brebis pour produire le lait dont elles avaient besoin. Les plus privilégiés possédaient des vaches laitières.
S'occuper d'une chèvre ou d'une brebis demandait beaucoup de temps pour un rendement très faible. Aussi, on recourait à la formule de pâturage collectif qui consistait à rassembler toutes les chèvres et brebis pour les faire garder par un ou deux bergers pendant le pâturage. On appelait cela Ajamaa nou maiz.
La garde du troupeau collectif se faisait à tour de rôle à raison d'une journée par tête de chèvre ou brebis. Ou bien on payait un ou deux bergers pour s'en occuper ; les frais étaient répartis au prorata du nombre de têtes de chèvres ou de brebis possédé par chaque famille.
De nos jours, au village Lemroudj, on n'a plus recours à cette formule. Ceux qui possèdent une ou deux chèvres s'en occupent eux-mêmes et ceux qui en ont beaucoup sont généralement des éleveurs professionnels, gardent eux mêmes le troupeau ou emploient un berger pour cette besogne quotidienne.
Ajemaa
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