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Les fidèles à la sortie de la mosquée le jour de L'Aid
Le 27 novembre 2009, c'est un jour de fête pour tous les musulmans où qu'ils se trouvent. C'est une fête pas comme les autres sur tous les plans.
En effet, à Lemroudj, cette fête est appelée Laid Amokrane (la grande fête) par rapport à L'Aid Améziane (la petite fête). En arabe, on l'appelle L'Aid El Adha ou L'Aid El Kébir (fête du sacrifice ou grande fête).
L'Aid Améziane, c'est la fête religieuse avec laquelle les musulmans clôturent le mois de Jeûne (Le Carême). Par contre, L'Aid Amokrane, c'est une fête qui intervient deux mois et dix jours après L'Aid Améziane ; ce qui correspond au dixième jour du mois hégirien pendant lequel s'effectue le pèlerinage à la Mecque.
A Lemroudj, en ce jour de fête, le 27 novembre 2009, jeunes, adultes et vieux, vêtus de leurs plus beaux habits, se sont rendus très tôt le matin sur la place de la mosquée du village pour accomplir la prière de L'Aid Amokrane.
Une ambiance de fête régnait tant dans les foyers que dehors. A la mosquée, les villageois sont en quête d'une place car, en cette occasion, même les non pratiquants viennent accomplir la prière de L'Aid.
A l'intérieur de la mosquée, les plus vieux ayant pris place dans les premières rangées près de l'Imam prononcent les couplets rituels propres à cette fête. Les autres fidèles, le font aussi mais sans élever la voix.
A 8h10, l'Imam effectue la prière de L'Aid Amokrane, suivis des fidèles qui s'y trouvent à l'intérieur de la mosquée, puis prononce la Khotba (le discours rituel) avant que commence l'échange d'accolades et de poignées de mains suivies de souhaits de meilleurs vœux.
En sortant de la mosquée, les fidèles sont accostés par les enfants, garçons et filles, pour l'échange de meilleurs vœux en cette grande fête du sacrifice. Ces échanges se poursuivent durant le trajet menant de la mosquée vers la maison tout en rendant visite aux proches parents et voisins qui résident dans le village en attendant le lendemain pour aller voir les amis et parents qui habitent loin.
La majorité des fidèles échangent les souhaits de meilleurs vœux à l'intérieur de la mosquée ou sur la place de cette dernière. D'ailleurs, nous avons saisi cette opportunité pour prendre des dizaines de photos numériques afin de mémoriser ces moments inoubliables.
Après, chaque père de famille, en présence de ses enfants, de ses proches et de ses voisins, procède au sacrifice du mouton ou d'une autre bête de somme répondant aux normes fixées par la loi religieuse y afférente.
Cet instant est bien apprécié tant par les jeunes que par les adultes. Pour les premiers, c'est le moment de s'extérioriser et de montrer sa joie. Pour les seconds, c'est un moment de joie, de détente et de rapprochement de Dieu, notre créateur.
Pendant les deux jours de fête, les différences sociales s'estampent en laissant place à la fraternité enrobée de joie envahissant les foyers et les ruelles du village. Aid Mabrouk, bonne fête ; pourvu que cela dure.
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